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Un mouton est parti!

Un berger et ses moutons
Il était une fois un berger qui possédait tout juste cent moutons. Il aimait ses moutons et connaissait chacun d’eux par leur nom.

Justus, qui avait parfois mal au ventre, le gros Olaf, la rêveuse Sabine et le petit Nino, etc.

Chaque matin, de bonne heure, le berger sortait ses moutons de l’étable pour les conduire sur au pâturage. Il le savait: «Mes moutons préfèrent manger de l’herbe fraîche. Ils en raffolent.»

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Lorsque les moutons avaient tondu un champ, il déplaçait le troupeau un peu plus loin. Il les conduisait à travers les vallées et les collines. Parfois, il les faisait même traverser une rivière. C’était dangereux. Heureusement, le berger connaissait parfaitement la région, les endroits dangereux et les sentiers les plus sûrs pour ses animaux. D’ailleurs, il ne s’était jamais perdu.
Le soir, le berger ramenait ses cent moutons à l’étable confortable.

Ce soir-là, comme d’habitude avant de les faire entrer dans l’étable, il les compta: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 … 96, 97, 98, 99! 99? Il avait sûrement oublié d’en compter un! Cent, c’est un grand chiffre, il est donc facile de se tromper. Mieux vaut compter une seconde fois: 1, 2, 3, … 96, 97, 98, 99 … A nouveau seulement 99! «J’ai sans doute oublié d’en compter un.» Encore une fois: Justus, Olaf, Gertrud, Max, Sabine et …Nino. Mais où était donc passé Nino? Le berger le chercha partout mais ne le trouva pas.

Catastrophe! Le petit Nino avait disparu. Où était-il passé? A quel moment de la journée a-t-il bien pu disparaître? Etait-il tombé dans la rivière? Pourvu qu’un renard ne l’ait pas trouvé!

Le berger s’écria: «Je dois retrouver Nino!» Il prit sa lanterne et se mit à courir dehors dans la nuit. Les 99 autres moutons attendaient dans l’étable.

Il courut à toute vitesse, dévala la montagne, traversa la prairie et longea le ruisseau. «Nino! Où es-tu?», cria-t-il aussi fort que possible. «Nino, rentre à la maison!» Il s’arrêta et écouta, mais on n’entendait rien. Le berger cria encore et encore. Il éclaira chaque buisson et chaque rocher de sa lanterne. Mais la petite brebis Nino restait introuvable.

Tout à coup, le berger entendit un léger bêlement. Il reconnut immédiatement la voix. Nino! Cela devait être Nino. Le berger courut dans la direction de la voix. Effectivement, c’était lui, le petit Nino. Il était allongé sous un buisson d’épines. Sa fourrure de laine était prise dans les branches. Il ne pouvait plus bouger. Avec un joyeux «beeeee, beeeee», il salua le berger. Nino n’avait plus peur maintenant car il le savait: «Quand le berger est là, on n’a plus besoin d’avoir peur! Tout va bien se passer.»

Avec douceur, le berger enleva les épines de sa toison. Il le prit ensuite dans ses bras et le serra affectueusement contre lui. Il était si heureux. Il avait retrouvé la petite brebis.

Et ils prirent le chemin du retour. Le berger porta la brebis Nino dans ses bras.

Une grande joie éclata dans le troupeau quand le berger rentra avec Nino à la maison! Olaf, Sabine et tous les autres moutons s’écrièrent avec enthousiasme:  «Hourra! Hourra! Nino est de retour!» Ils firent une grande fête. Même les voisins se joignirent à eux. Ils se réjouissaient tous parce que le berger avait retrouvé Nino.

Jésus a lui-même raconté cette histoire un jour. Il voulait que les hommes le connaissent mieux. Le bon berger aime tous ses moutons. Il prend soin de chacun d’eux. Le bon berger est comme Jésus. Jésus prend soin de chaque personne. Il fait cela car il les aime tous.



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